Tuesday, April 15, 2008

Monologue deico 1

Alors je pense, tu existes ?
Ou tu n’es qu’une recherche existentielle
d’une raison de mon être
justification de vie
ou châtiment que j’aime
parce que je suis tellement… rien

Si peut-être tu existes
Que fais-je alors sur cette chaise
moi qui te pense comme une force supérieur
et sinon
je suis un idiot qui ne pense
ou bien
qui pense en excès.

Mais cela je dis
je pense
ou mieux encore, je crois
qu’au lieu de faire cela je vais vivre
moi tout seul avec ma vie
et si jamais tu arrives, je te prends dans mes bras
sinon
je meurs
dans le silence et la pénombre

mais je suis.

Delicat assis

Ils disent que
-It ain’t over till the fat lady sings-
Mais elle parle et parle et parle
et moi, je reste ici
seul et assis
dans l’attente de quelque chose qui n’arrivera jamais
quelqu’un qu’aujourd’hui jamais arrive.

Ma vie, c’est un disque qui tourne qui tourne
pendant que moi
même si j’ essaie
je ne peux m’ échapper de lui.

Mon âme même plonge dans un marécage puant que m’avale comme du sable

Ma cigarette est finie
Délicat
Mort

et je cherche une jeune femme
pour sortir d’ici.

Xanadu v.2

Oui, une fois, je suis allé au Xanadu perdu
et j’ai goûté le miel et le lait paradisiaques
mais rien ne se compare avec
te goûter toi,
te savourer
lécher le miel qui te couvre
comme une couche dorée de couleur indomptable
me régaler avec le lait qui file de toi
-comme fleuve à gros débit, bouillonnant de vie-

Non, Xanadu pourra continuer perdu
parce que plus je le pense, et plus je m’en souviens
plus je désire ton… sexe,
plus je te désire, toi.

Quiero susurrarte al oido
una palabra que no sé,
el sentimiento brota desde el fondo de mi ser,
pero no sale de mis labios.
No me alcanzan las palabras
y me sobran.
Te sé frente a mí
y me sabes a tierra húmeda
a flores naciendo
a zacate fresco con el rocío de octubre
¿Qué más puedo decirte?

Sus pasos lentos por el pasillo dibujaban en el suelo infinitas imágenes
símbolos arcaicos de una civilización perdida,
con sus ojos veía en el vidrio el reflejo de un sol de abril
cayendo tras los cerros inmemoriales,
cegando con sus rayos la vista de los sentados
en mudas mesas y sillas de bambú,
el humo cruzando por el aire,
partido por su presencia como el mar rojo
-mal rojo-
le daba un espejismo mágico
lumínico
irreal...
al cerrarse la puerta se perdio de vista
para siempre.

El humo que sale de mi boca me recuerda a ti
baila ante mis ojos
y sus movimientos
me remontan y me invitan a moverme,
tus caderas dibujaban círculos perfectos
infinitos,
con tus manos trazabas símbolos prohibidos en el aire
-espero como el humo de mi cigarrillo-
Cierro mis ojos por el ardor
(del recuerdo)
y tus dedos rozan mi rostro.

Donde el roce de tus dedos se pierde estoy
donde tus ojos me pierdan de vista existo
donde tus labios dejan de besarme mis labios te buscan
ahí, en el espacio vacío que queda entre los cuerpos cálidos
ahí, donde sólo hay un aire
te espero

Woman

She looks at me
siting across the room with a lonely cup before her
and I know that life for her
is darker than to me
what can I do but stare?
and what can I do whisper but love